Volailles Morosité au marché de Rungis après le premier cas de H5N1
L'ambiance était plutôt morose mardi matin au marché de gros de Rungis (Val-de-Marne), au premier jour d'ouverture après la confirmation samedi du premier cas de virus H5N1 de la grippe aviaire en France.
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"Nous avons toujours les mêmes clients, mais moins de volailles achetées", a déclaré le président de la Fédération nationale du commerce de gros de produits avicoles, Marc Hervouet, en qualifiant de "plutôt morose" l'ambiance au pavillon de la volaille. Le marché était fermé pour le week-end dimanche et lundi. M. Hervouet a cependant estimé qu'il était "un peu tôt pour tirer les conséquences" sur les ventes de volailles de l'annonce samedi du premier cas de H5N1 sur un canard sauvage retrouvé mort dans l'Ain. "Sur janvier, on a enregistré une baisse de 15 à 16%. La semaine dernière, après l'annonce de cas en Italie et en Allemagne, la baisse a atteint 25%. Sur une journée comme celle-ci, 80 à 100 tonnes vont peut-être manquer" sur les "350 à 360 tonnes vendues habituellement", a-t-il ajouté.
Mardi matin, l'arrivage était de 418 tonnes, "le tonnage d'un mardi" selon Eric Laplaine, de la société Froger. Pour M. Hervouet, le "message à faire passer" aux consommateurs est de rappeler que "le virus H5N1 est présent sur la planète depuis quelques années et que les scientifiques affirment qu'il ne peut y avoir de transmission à l'homme en mangeant de la volaille". Il a fait valoir qu'il n'y avait "pas de cas de contamination d'élevage".
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